Le Hamas a déclaré, jeudi, que les allégations d'Israël sur l'arrestation de combattants palestiniens dans les hôpitaux de la ville de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza, sont une tentative de "justifier un crime de guerre" contre le système de santé dans l'enclave.
Depuis l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts, selon Tel-Aviv, l'offensive israélienne sur Gaza a fait plus de 28 000 victimes, provoqué des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
Au mépris de l'indignation internationale, Israël prévoit une invasion au sol à Rafah, qui abrite plus de 1,4 million de réfugiés. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a ainsi affirmé:
Nous nous battrons jusqu'à la victoire complète et cela inclut une intervention vigoureuse à Rafah.
En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l'Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n'a pas été respecté.
L'article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d'un arrêt rendu par la Cour, l'autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s'il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l'arrêt.