La Première dame de France, Brigitte Macron.
Deux femmes ont été reconnues coupables de complicité de diffamation publique ce jeudi 12 septembre pour avoir propagé des "rumeurs transphobes" contre Brigitte Macron. Le Tribunal judiciaire de Paris les a condamnées à une amende de 500 euros chacune, assortie de sursis.
Selon l'information rapportée par la presse française, le tribunal a également ordonné aux accusées de verser 8 000 euros en réparation à Brigitte Trogneux Macron, la Première dame, et 5 000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux. Ces rumeurs, qui circulent sur les réseaux sociaux depuis 2017, prétendent que Brigitte Macron serait une
"femme transgenre"
née sous le nom de Jean-Michel Trogneux.
Emmanuel Macron avait déjà dénoncé en avril dernier la persistance de ces
"fausses informations"
visant son épouse. Le Président français avait critiqué les
"scénarios montés"
qui affectaient l'intimité de leur vie familiale et contribuaient à la diffusion de
"fake news".
Pour rappel, deux femmes étaient jugées depuis le mercredi 19 juin pour avoir participé à la diffusion d'une information
mensongère sur Internet affirmant que Brigitte Macron, épouse du Président français Emmanuel Macron, serait une
"femme transgenre"
. Cette théorie, circulant sur les réseaux sociaux depuis 2017, prétend que la Première dame serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux.
Selon le Huffington Post, le tribunal judiciaire de Paris a indiqué que le procès concerne une vidéo publiée sur YouTube en décembre 2021, dans laquelle une médium autoproclamée et une journaliste présentent cette théorie. Selon elles, Brigitte Macron aurait
"falsifié"
son identité et son passé, des accusations qui ont été fermement rejetées par l'avocat de la Première dame.
Me Jean Ennochi, avocat de Brigitte Macron, avait déclaré, en juin dernier au HuffPost, que ces accusations sont
"odieuses"
et
"diffamatoires".
Il avait souligné l'impact négatif sur la famille de Brigitte Macron, notamment en raison des accusations de pédocriminalité qui ont accompagné la rumeur.
Le procès, initialement prévu pour mars 2025, avait été avancé à la demande de Me Ennochi en raison de la recrudescence de la rumeur en ligne. L'avocat de la défense, Me François Danglehant, avait critiqué cette décision, arguant que la procédure est
"grotesque"
et que la Justice française a perdu la confiance du public.
Brigitte Macron, absente du procès, avait déjà réagi en 2022 sur RTL, expliquant que la rumeur touchait à la généalogie de ses parents et qu'elle ne pouvait plus rester silencieuse face à la répétition de telles attaques.
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