États-Unis : le CAIR condamne le "crime de guerre" commis par Israël lors de l'attaque d'un hôpital à Gaza

11:2718/10/2023, Çarşamba
MAJ: 18/10/2023, Çarşamba
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Des personnes inspectent l'identification d'un des corps des victimes de l'explosion de nuit à l'hôpital Ahli Arab dans une tente de fortune sur le site dans le centre de Gaza le 18 octobre 2023. Crédit Photo: MAHMUD HAMS / AFP.
Des personnes inspectent l'identification d'un des corps des victimes de l'explosion de nuit à l'hôpital Ahli Arab dans une tente de fortune sur le site dans le centre de Gaza le 18 octobre 2023. Crédit Photo: MAHMUD HAMS / AFP.

Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a condamné "le dernier crime de guerre d'Israël à Gaza", suite au bombardement d'un hôpital qui a fait des centaines de morts.

"Le CAIR, la plus grande organisation musulmane de défense des droits civiques, a également exhorté l'administration Biden à exiger un cessez-le-feu immédiat"
, a déclaré le CAIR dans un communiqué, mardi.

Il a également réitéré son appel à
"l'administration Biden pour qu'elle s'oppose aux 'crimes de guerre' revendiqués par Israël, après que le gouvernement de ce pays a imposé un "siège" sur l'ensemble de la population civile de Gaza et a lancé une campagne de bombardements massifs qui a tué des milliers de personnes, dont plus de 1 000 enfants"
, indique le communiqué.

"Après ce crime de guerre odieux, la communauté internationale ne peut plus fermer les yeux face aux souffrances du peuple palestinien soumis à une cruelle campagne de tueries et de déplacements"
, a déclaré Nihad Awad, directeur exécutif national du CAIR et Américain d'origine palestinienne.

Plus de 500 personnes ont été tuées suite à une frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Al-Ahli Baptiste de Gaza, a déclaré à Anadolu le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qudra.


Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dépouilles éparpillées dans l'enceinte de l'hôpital.

Selon un correspondant d'Anadolu, des milliers de Palestiniens se trouvaient sur place lorsque le bâtiment a été bombardé.


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