Hadush Asemelash, responsable régional, rapporte la mort d'au moins 176 personnes, dont 75 femmes, due à la famine causée par la sécheresse dans l'État du Tigré, au nord de l'Éthiopie, marquant la deuxième annonce après l'état d'urgence déclaré la semaine dernière pour plus de 200 décès liés à la faim dans la région.
Au moins 176 personnes, dont 75 femmes, sont mortes de faim à cause de la sécheresse dans l'État du Tigré, au nord de l'Éthiopie, ont rapporté mercredi les médias locaux, citant un haut responsable. C'est ce qu'a affirmé l'administrateur régional Hadush Asemelash dans une déclaration à Tigray TV.
Vingt-quatre personnes dans le district de Tsaeda Emba sont les dernières victimes de la faim. Ces cas ont été signalés dans deux quartiers du district.
En mars, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont suspendu l'aide alimentaire à la région du Tigré, la plus septentrionale de l'Éthiopie, invoquant le détournement des expéditions vers des ventes illicites sur les marchés locaux plutôt que d'atteindre les personnes dans le besoin.
Pendant ce temps, la Global Society of Tigray Scholars and Professionals (GSTS) a publié, mardi, un communiqué exhortant la communauté internationale à lutter en toute urgence contre la famine dans la région éthiopienne du Tigré et à déployer des mécanismes pour éviter une catastrophe dévastatrice qui pourrait faire des morts dans la région, déjà déchirée par la guerre.