La militante suédoise Greta Thunberg (C) s'adresse aux journalistes à son arrivée à l'aéroport de Stockholm-Arlanda, dans la banlieue de Stockholm, le 10 juin 2025.
La militante suédoise Greta Thunberg, ainsi que onze autres activistes pro-palestiniens, ont été arrêtés par les autorités israéliennes alors qu’ils se trouvaient à bord d’un bateau transportant de l’aide humanitaire à destination de Gaza.
De retour à l’aéroport de Roissy après avoir été expulsée d’Israël, Greta Thunberg a dénoncé ce qu’elle qualifie de “kidnapping en eaux internationales”, selon des médias français.
“Nous avons été enlevés dans les eaux internationales et emmenés de force en Israël”
, a-t-elle affirmé à la presse, ajoutant qu’elle n’avait enfreint aucune loi. Le voilier, parti d’Italie le 1er juin, visait à
“briser le blocus”
imposé à Gaza, rapporte Le Figaro.
Interrogée sur le sort des autres militants, dont huit sont toujours détenus en Israël, parmi lesquels figure l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, Greta Thunberg s’est dite
“très inquiète pour eux”
et a réclamé leur
“libération immédiate”.
Elle a également appelé à la livraison urgente d’aide humanitaire à Gaza, à un cessez-le-feu, et à la fin de
“l’occupation, de l’oppression et de la violence systémique subies quotidiennement par les Palestiniens”
. D’après une source aéroportuaire, elle devait regagner Stockholm dans la soirée.
Le navire a été intercepté lundi matin par la marine israélienne, à environ 185 kilomètres des côtes de Gaza. Il avait été affrété par la Coalition de la flottille pour la liberté, un collectif international non violent fondé en 2010, qui mêle aide humanitaire et action politique contre le blocus imposé à Gaza, rappelle encore Le Figaro.
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