
Les défenseurs des militants arrêtés en mer demandent à la France d’assurer la protection consulaire de ses ressortissants et de dénoncer les violations du droit international.
Les avocats des militants français à bord des navires de l’alliance internationale Freedom Flotilla Coalition et Thousand Madleens to Gaza exigent «la mise en œuvre effective de la protection consulaire et diplomatique par la France».
L’arrestation, survenue en pleine nuit mardi, de 27 civils français par les forces armées israéliennes a eu lieu alors que les convois humanitaires naviguaient en eaux internationales, lit-on dans un communiqué publié mercredi. Le document précise que les militants sont toujours
"illégalement détenus par l’État d’Israël» et dénonce «les violations des règles impératives du droit international humanitaire et du droit maritime international"
.
Les avocats alertent également sur les risques de mauvais traitements. Selon eux,
"les menaces proférées par le ministre israélien Itamar Ben-Gvir"
, relayées par
"la propagande du gouvernement israélien"
visant à les présenter comme des
"terroristes"
, mettent gravement en danger les militants arrêtés arbitrairement.
Critique de la position française
Critique de la position française
Le communiqué critique par ailleurs la position de la France, jugée
"dommageable"
et
"fautive"
, qui s’inscrirait dans la continuité de son soutien à la politique israélienne depuis l’arrestation des premiers convois humanitaires et dans sa gestion générale du conflit à Gaza.
Selon les avocats, la France manquerait ainsi à son devoir de «respecter» et de «faire respecter» le droit international humanitaire. Le texte insiste sur les demandes précises des avocats: la mise en œuvre effective de la protection consulaire et diplomatique due aux militants, la libération immédiate de tous les ressortissants français détenus arbitrairement par Israël et leur rapatriement, ainsi que le recours par la France à toutes les voies de droit permettant de poursuivre et de sanctionner les agissements illicites de l’État israélien.
Avant cette nouvelle interception, l’armée israélienne avait déjà pris pour cible, le 1ᵉʳ octobre, la Flottille mondiale Sumud, rassemblant des militants de plusieurs pays pour dénoncer le blocus imposé à Gaza depuis 2007 et acheminer une aide humanitaire destinée à la population palestinienne.
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