
Après quatre décennies derrière les barreaux, l'attente se prolonge pour le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, la cour d'appel de Paris ayant reporté jeudi au 19 juin sa décision sur la libération du militant propalestinien condamné pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien en France.
Georges Ibrahim Abdallah s'est toujours refusé à cette indemnisation.
Le 15 novembre dernier, le tribunal d'application des peines antiterroristes lui avait donné une lueur d'espoir, en ordonnant sa remise en liberté avec expulsion immédiate au Liban - prêt à l'accueillir.
"Symbole"
L'affaire avait été réexaminée par la cour d'appel de Paris le 19 décembre en audience non publique.
Il est aujourd'hui largement oublié, sauf de son petit comité de soutien, de quelques parlementaires de gauche ou de personnalités comme la prix Nobel française de littérature Annie Ernaux.