
Après quatre mois de négociations, le conclave mené par le chef du gouvernement français, François Bayrou, avec les partenaires sociaux s'est soldé par un échec.
Ce constat d'échec a été reconnu par Bayrou lui-même, à l'occasion d'une courte déclaration, mardi matin, annonçant la tenue d'une ultime réunion le jour même pour trouver "une voie de passage".
Selon l'entourage du Premier ministre les syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) et les organisations patronales (Medef et CPME) seront reçus séparément.
Cette réforme avait été adoptée en mars 2023 sans vote à l'Assemblée nationale, mais grâce au recours de l'article 49.3 de la Constitution qui permet au gouvernement d'engager sa responsabilité pour faire adopter un projet de loi.
Après ce passage en force du gouvernement d'Elisabeth Borne à l'époque, de nombreux appels ont été lancés pour abroger cette réforme.
François Bayrou a alors engagé des négociations avec les différentes parties concernées depuis février dernier, afin d'éviter que son gouvernement ne soit censuré.
Suite à l'échec de ces négociations, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a engagé, lundi soir, une motion de censure, demandant à ses collègues députés de la cosigner.