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L'incident a eu lieu au niveau du local des policiers et s'est ensuite propagé dans l'aérogare où des tensions avec du personnel civil et les soutiens du militant ont éclaté.
Trois personnes ont été blessées, ce mercredi, après qu'un groupe de partisans et sympathisants du PKK a attaqué des agents de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy (Île-de-France), pour empêcher l'expulsion vers la Türkiye d'un partisan de l'organisation terroriste.
Ce dernier était sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait commis des actes de violences contre les forces de l'ordre dans la nuit de dimanche à lundi à Marignane, dans le sud de la France.
Selon des sources policières citées par la presse française, le convoi d'expulsion de Firaz Korkmaz, a été pris à partie par une vingtaine de sympathisants violents, qui étaient soutenus par des élus communistes présents sur place. Les sympathisants du groupe terroriste ont alors attaqué l'Unité nationale d'éloignement (Unesi), qui transportait Korkmaz.
L'incident, qui a eu lieu au niveau du local des policiers, s'est ensuite propagé dans l'aérogare où des tensions avec du personnel civil et les soutiens du militant ont éclaté.
"Contraints d'intervenir, les militaires du dispositif Sentinelle ont finalement ramené le calme devant des touristes médusés".
Finalement, le partisan du PKK, Firaz Korkmaz, a bien été expulsé vers la Türkiye.
Pour rappel, l'association affiliée à l'Union islamique turque pour les affaires religieuses (DITIB), à Marignane, avait été la cible de jets de cocktails Molotov et d'autres explosifs artisanaux, dans la nuit de dimanche à lundi.
De sources policières concordantes, citées par la presse française, cette véritable
de partisans du groupe terroriste PKK avait été maîtrisée à temps par plusieurs équipages de la brigade anticriminalité (BAC) qui patrouillaient dans le secteur. L'un des équipages avait d'abord intercepté un groupe d'une
d'individus
dont certains étaient armés de bâtons et de cocktails Molotov, et porteurs d'écharpes aux couleurs du PKK, une organisation reconnue comme terroriste par la Türkiye, l'Union européenne et les États-Unis.
Sur place, les suspects ont commencé à en découdre en envoyant plusieurs cocktails en direction du parking d'une association fréquentée par la communauté turque, avant d'être rapidement dispersés par l'intervention des équipages de police munis d'aérosols lacrymogène de défense.
Les agents sont parvenus à faire cesser les échauffourées avant qu'elles ne dégénèrent sérieusement, non sans difficulté. Au cours de l'opération, deux jeunes individus ont été interpellés, l'un d'eux blessant un policier.
Le premier, né en 2003, transportait dans son sac pas moins de neuf cocktails Molotov. Le second, né en 1999, avait quant à lui ciblé les forces de l'ordre à l'aide de l'une des bouteilles en verre remplie d'essence enflammée. Les deux ont été placés en garde à vue, l'un d'entre eux faisant même l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), d'après une source policière, citée par un quotidien français.
L'association DITIB France avait publié une déclaration mardi sur sa page Instagram à propos de l'attaque en question. Elle avait précisé que des matériaux inflammables et explosifs fabriqués à la main avaient été jetés par des personnes non identifiées contre les locaux de l'association culturelle turque DITIB Marignane.
Nous condamnons cet attentat visant la communauté turque en France et notre association culturelle turque DITIB Marignane.
"Nous nous réjouissons que cette attaque contre notre association, qui est devenue le centre de l'unité et de la solidarité pendant le Ramadan, n'ait pas atteint son but. Nous appelons à l'unité contre les actions qui portent atteinte à la paix du pays, et nous appelons au bon sens contre de tels incidents provocateurs",
avait-elle souligné.
La Belgique a également été la cible d'attaques nocturnes contre des entreprises et des associations turques. Des partisans de l'organisation terroriste PKK ont provoqué une émeute dans la ville belge de Liège la même nuit et ont attaqué des maisons et des lieux de travail appartenant à des Turcs.
Dans le village de Cheratte, à Liège, où la majorité de la population est turque, des partisans de l'organisation terroriste ont mis le feu au bâtiment d'une association et ont brisé les fenêtres d'une mosquée.
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