
Les pays arabes dénoncent la décision d'Israël de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, la qualifiant de violation du cessez-le-feu et du droit international.
Les nations arabes ont fermement condamné, dimanche, la décision d'Israël de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, la qualifiant de violation manifeste de l'accord de cessez-le-feu et du droit international.
L'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie et le Qatar ont exprimé leur désapprobation à travers des déclarations officielles, soulignant les conséquences graves de cette décision.
La décision israélienne d'interrompre l'acheminement de l'aide est intervenue quelques heures après l'expiration de la première phase de l'accord de cessez-le-feu et de l'échange de prisonniers entre le groupe palestinien Hamas et Israël. Elle a également entraîné le blocage des négociations pour la seconde phase de l'accord.
Yair Golan, leader du Parti des Démocrates, a accusé le gouvernement de Netanyahu d'éluder les négociations sur la deuxième phase de l'accord.
La première phase de six semaines de l'accord de cessez-le-feu, entrée en vigueur le 19 janvier, a officiellement pris fin à minuit samedi. Toutefois, Israël n'a pas accepté de poursuivre la deuxième phase de l'accord, qui vise à mettre un terme à la guerre à Gaza.
Benjamin Netanyahu avait cherché à prolonger la phase d'échange initiale afin de sécuriser la libération du plus grand nombre possible de captifs israéliens, sans offrir de contrepartie ni remplir les engagements militaires et humanitaires prévus par l'accord.
Le Hamas a catégoriquement refusé de poursuivre sous ces conditions, insistant pour qu'Israël respecte les termes du cessez-le-feu et entame immédiatement les négociations pour la deuxième phase. Celle-ci prévoit un retrait total des troupes israéliennes de Gaza et un arrêt complet des hostilités.
L'accord de cessez-le-feu a mis fin à la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza, qui a tué plus de 48 380 personnes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l'enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide à la Cour internationale de justice en raison de sa guerre contre l'enclave.
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