
Plus d’une centaine de Palestiniens ont perdu la vie dans les frappes israéliennes menées dans le nord de la bande de Gaza depuis la nuit dernière, des attaques qui se sont intensifiées ce vendredi matin.
D’après des sources médicales locales, les corps de plus de 100 victimes ont été transférés à l’hôpital indonésien, situé dans le nord de Gaza. L’armée israélienne a ciblé plusieurs zones, notamment Beit Lahiya, Jabalia, Tel ez-Zater et Tel es-Sultan.
Parmi les cibles figuraient 11 habitations, dont certaines abritaient des déplacés. Au moins dix d’entre eux, dont des femmes et des enfants, ont été tués à Beit Lahiya. Une ambulance circulant dans la rue Zamu, à l’est de Jabalia, a également été frappée par des avions israéliens.
Un nombre encore indéterminé de personnes ont été blessées, tandis que de nombreux habitants ont dû fuir vers d’autres secteurs pour échapper aux bombardements.
Ces nouvelles frappes marquent la fin d’une trêve, violée par l’armée israélienne qui a repris ses offensives sur Gaza le 18 mars, malgré l’accord de cessez-le-feu établi le 19 janvier.
Depuis cette reprise, 2 876 Palestiniens, en majorité des personnes âgées, des femmes et des enfants, ont été tués, et 7 957 autres blessés. Depuis le début du conflit le 7 octobre 2023, le bilan total s’élève à 53 010 morts et 119 998 blessés dans la bande de Gaza.
Israël justifie cette escalade par la volonté de répondre au refus du Hamas d’accepter les dernières propositions de trêve, affirmant vouloir intensifier ses opérations militaires. De son côté, le Hamas accuse Israël de ne pas respecter ses engagements et de poursuivre, selon ses termes, un "génocide" contre la population palestinienne, en violation des accords négociés sous médiation internationale.