
Au moins 64 656 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza en octobre 2023, selon le ministère de la Santé, qui a annoncé mercredi la mort de cinq nouvelles personnes des suites de la famine dans l’enclave assiégée.
Dans son communiqué, le ministère précise que 41 corps ont été transférés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 184 personnes ont été blessées, portant le bilan total des blessés à 163 503 depuis le début de l’offensive israélienne.
Le ministère fait aussi état de cinq décès dus à la malnutrition et à la famine, dont celui d’un enfant, survenus ces dernières 24 heures. Cela porte à 404 le nombre total de morts liés à la faim depuis octobre 2023, dont 141 enfants. Parmi eux, 126 victimes, dont 26 enfants, sont décédées après que le système international de surveillance de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par l’ONU, a officiellement classé Gaza comme zone de famine le mois dernier.
Depuis le 2 mars, Israël a totalement fermé les points de passage de Gaza, plongeant la population de 2,4 millions d’habitants dans une situation de famine extrême.
L’armée israélienne a repris ses offensives le 18 mars, rompant un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier. Depuis cette reprise, 12 098 personnes ont été tuées et 51 462 blessées.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Par ailleurs, Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide dans sa guerre contre l’enclave palestinienne.