Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi être parvenu à un accord en vue du décaissement d'une nouvelle tranche de prêt de 600 millions de dollars en faveur du Ghana.
L'avis du FMI ne semble toutefois pas partagé par le principal parti d'opposition au Ghana, le National Democratic Congress (NDC), qui a rassemblé mardi dernier des centaines de ses partisans dans les rues d'Accra, pour protester contre la gestion économique du gouvernement.
Grand producteur de cacao et d'or, le Ghana possède aussi des réserves de gaz et de pétrole, mais la charge de sa dette a explosé ces dernières années, comme dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, sous l'impact notamment de la pandémie de Covid-19 et du conflit ukrainien.
Cette crise, la plus grave qu'ait connue le pays depuis des décennies, avait contraint le président Nana Akufo-Addo à revenir sur ses positions passées en se tournant l'année dernière vers le FMI, afin de repousser le spectre d'un défaut de paiement évoqué par certains économistes.