
Depuis le début de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza le 7 octobre 2023, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Selon un communiqué publié mardi par le ministère de la Santé de Gaza, 55 493 personnes ont été tuées et 129 320 autres blessées.
Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de l’enclave ont recensé 61 morts et 397 blessés supplémentaires. Le ministère a également signalé que, depuis le 27 mai, les violences autour des centres de distribution d’aide humanitaire, soutenus par les États-Unis et Israël et situés dans le sud de la bande de Gaza, ont entraîné la mort de 397 personnes et fait plus de 3 030 blessés parmi les civils.
Depuis cette même date, Israël a commencé à distribuer l’aide via la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), sans coordination avec l’ONU. Les autorités palestiniennes affirment que ce dispositif vise à pousser les civils à quitter le nord de Gaza pour se réfugier dans le sud.
Par ailleurs, les livraisons humanitaires restent fortement limitées. Alors que plus de 500 camions par jour seraient nécessaires pour répondre aux besoins de la population, seuls quelques dizaines ont pu franchir la frontière depuis le 2 mars, selon les services locaux.
Le cessez-le-feu partiel mis en place début 2024 n’a pas été prolongé. Alors que le Hamas en aurait respecté les termes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, a refusé d’entrer dans une seconde phase de négociations, selon des médias israéliens, en réponse aux pressions internes de sa coalition.
Le 8 mai, Israël a lancé une nouvelle phase de son opération militaire, baptisée “Chariots de Gédéon”, étendant ses interventions à plusieurs zones de la bande de Gaza, avec des frappes de grande ampleur qui ont touché de nombreuses habitations et campements de civils déplacés.
Malgré les appels de la communauté internationale et les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ), Israël poursuit ses opérations dans la bande de Gaza, avec le soutien des États-Unis. Depuis le début de la guerre, des destructions massives, des pénuries alimentaires et des déplacements forcés ont été documentés.
Le territoire, soumis à un blocus depuis 18 ans, a vu environ 1,5 million de ses 2,4 millions d’habitants perdre leur logement à la suite des bombardements.