Le gouvernement guinéen a signé avec ses partenaires de nouveaux accords pour la construction d'infrastructures portuaires et ferroviaires en vue de l'exploitation de l'immense gisement de fer de Simandou (sud-est), selon un communiqué transmis vendredi par l'une des entreprises en charge du projet.
La mise en place des infrastructures facilitera l'exportation du minerai de fer et le transport de passagers/marchandises.
Ces accords prévoient la construction d'un chemin de fer d'environ 670 km pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au sud de Conakry. Ils doivent être terminés d'ici décembre 2024. La première production commerciale devrait voir le jour au plus tard le 31 mars 2025.
L'ensemble du projet représente plusieurs milliers d'emplois directs.
L'exploitation est entravée depuis des années par les litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et l'ampleur des investissements à réaliser dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d'infrastructures.
Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, et qui s'est fait investir président le 1er octobre de la même année, a fait de ce projet l'une de ses priorités. Il s'est engagé sous pression internationale à céder la place à des civils élus d'ici fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, explique-t-il.