
Un homme passe devant un kiosque affichant les premières pages des journaux à Tegucigalpa, le 1er décembre 2025, au lendemain des élections nationales. Le candidat Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, et son rival Salvador Nasralla, également issu de la droite, sont au coude à coude dans la course à la victoire aux élections présidentielles du Honduras lundi.
Le président américain Donald Trump a critiqué lundi les autorités électorales du Honduras, avertissant de "graves conséquences" si le pays "tente de modifier les résultats" de l’élection présidentielle du 30 novembre.
"Il semble que le Honduras essaie de changer les résultats de son élection présidentielle. S’ils le font, il y aura un prix à payer !"
, a déclaré Trump dans un message publié sur la plateforme sociale de la société Truth Social basée aux États-Unis.
Seuls 47 % des bulletins dépouillés
Seuls 47 % des bulletins dépouillés
Ses remarques font suite aux déclarations d’Ana Paola Hall, présidente du Conseil national électoral (CNE), qui a indiqué que les premiers résultats du scrutin général révélaient un
"match technique"
entre les deux principaux candidats :
le conservateur Nasry Asfura et l’ancien présentateur de télévision Salvador Nasralla. À ce stade, Asfura devançait Nasralla de 515 voix.
Hall a précisé que le décompte avait été interrompu alors que seulement 47 % des bulletins avaient été dépouillés.
"Des centaines de milliers de Honduriens doivent voir leurs votes comptés. La démocratie doit prévaloir !"
, a ajouté Trump.
La semaine dernière, Trump avait apporté son soutien à Asfura, candidat du Parti national, et s’était engagé à gracier l’ancien président Juan Orlando Hernandez.
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