
Le ministre marocain de l'Intérieur Abdelouafi Laftit (C) et son homologue français Bruno Retailleau (G) quittent le bâtiment du ministère de l'Intérieur à Rabat après leur réunion, le 14 avril 2025.
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé ce lundi, depuis la capitale marocaine Rabat, la création d'un groupe de travail franco-marocain chargé de vérifier la nationalité des migrants en situation irrégulière en France. Retailleau est arrivé dimanche soir au Maroc pour une visite éclair de moins de vingt-quatre heures.
Ce groupe mixte permettra
"d'instruire la nationalité marocaine ou non d'un certain nombre de clandestins, d'étrangers en situation irrégulière"
, a précisé le ministre français, à l'issue d'un entretien avec son homologue marocain Abdelouafi Laftit.
"Je pense qu'avoir des équipes mixtes françaises et marocaines pour mener ce travail d'identification changera énormément les choses",
et permettra
"d'accroître une efficacité en matière de réadmissions"
, a-t-il ajouté, relayé par Le Figaro.
Le locataire de Beauvau a, par la même occasion, salué un accord sur
"un certain nombre de points"
visant à
"améliorer la coopération pour les réadmissions"
entre les deux pays.
Retailleau et Laftit ont tenu une réunion de travail en présence de hauts responsables des deux pays, a indiqué l'agence Maghreb Arabe Presse (MAP / Officielle).
"Les deux parties se sont félicitées de l'assise solide que constituent les volets sécuritaire et migratoire dans la relation entre les deux pays, appelée à se raffermir davantage",
a rapporté la MAP.
Abdelouafi Laftit a, selon la même source,
"proposé l'établissement d'un nouveau cadre global de partenariat et de coopération (...) fondé sur la révision de l'ensemble des accords liant les deux ministères, afin d'en faire un instrument à la hauteur des ambitions communes".
Cette visite de Retailleau au Maroc survient un mois après celle de son collègue de la Justice, Gérald Darmanin.
Ce dernier avait, en mars dernier, salué, depuis Rabat, la coopération marocaine en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, affirmant que la France serait
"moins sûre"
sans la coopération du Maroc.
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