Iran: une centrale nucléaire ciblée par Israël, pas de fuite radioactive

12:4814/06/2025, samedi
MAJ: 14/06/2025, samedi
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Cette photo prise à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, montre des traînées de roquettes dans le ciel, le 13 juin 2025, après que l'Iran a frappé Israël avec des barrages de missiles à la suite d'un assaut massif visant les installations nucléaires et militaires de la république islamique.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Cette photo prise à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, montre des traînées de roquettes dans le ciel, le 13 juin 2025, après que l'Iran a frappé Israël avec des barrages de missiles à la suite d'un assaut massif visant les installations nucléaires et militaires de la république islamique.

Une nouvelle série de frappes israéliennes a visé la centrale nucléaire Shahid Reisi à Ispahan.

Cette attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi n'aurait causée, d'après les premiers éléments, aucune fuite nucléaire, selon l'agence de presse officielle iranienne IRNA.


Akbar Salihi, vice-gouverneur d'Ispahan, a déclaré qu'une attaque israélienne avait ciblé la centrale dans la nuit de vendredi.


Des équipes de secours ont été immédiatement déployées, et aucune perte humaine n'a été signalée pour l'heure.


Salihi a assuré qu
'"il n'y a aucune pollution susceptible de provoquer des inquiétudes provenant de cette centrale".

Ces frappes s'inscrivent dans une série d'attaques israéliennes lancées le 13 juin contre des installations nucléaires et le haut commandement militaire iranien, tuant le chef d'état-major, le commandant des Gardiens de la révolution, neuf scientifiques nucléaires et 78 civils.


En représailles, l'Iran a lancé des missiles balistiques sur Israël, blessant au moins 63 personnes, principalement à Ramat Gan, près de Tel Aviv, où neuf bâtiments ont été détruits.


La Türkiye, aux côtés de nombreux autres pays, a fermement condamné les attaques israéliennes, les qualifiant de violation grave et d'escalade dangereuse.
Le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan a appelé à poursuivre les négociations nucléaires initiées pour désamorcer le conflit.

La région reste sous haute tension, avec des craintes d'une escalade militaire majeure.


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