Le ministère iranien de l'Intérieur. Crédit photo: Wikipedia
Le ministère iranien de l'Intérieur a annoncé, ce mardi, l'arrestation de plusieurs personnes dans le cadre de l’affaire des empoisonnements des étudiantes dans plusieurs écoles du pays, au cours des derniers mois.
L'agence de presse locale Tasnim a rapporté les propos du ministre adjoint de l'Intérieur, chargé des affaires de sécurité, qui déclaré que "s
ur la base des informations et des enquêtes des services de sécurité, certaines personnes ont été arrêtées dans 5 provinces, et les agences concernées mènent une enquête approfondie".
Il a ajouté:
Les résultats seront annoncés une fois les enquêtes terminées et des résultats clairs obtenus
Cette annonce fait suite à l’appel fait la veille par le guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, aux responsables du pays pour prendre
"au sérieux" l'affaire des empoisonnements des étudiantes, affirmant qu'il s'agissait "d'un grand crime impardonnable".
Plusieurs écoles de la capitale, Téhéran, ont signalé des cas d'une mystérieuse maladie, qui a fait hospitaliser des centaines d'écolières au cours des derniers mois. Selon les médias locaux, des dizaines de cas d'empoisonnement d'étudiantes ont été signalés dans une école de Pardis, une banlieue située à 17 km au nord-est de Téhéran. Des rapports similaires ont également été signalés dans l'ouest de Téhéran.
Des centaines d'écolières ont été hospitalisées dans plusieurs villes à travers le pays, depuis le mois de novembre 2022, dans ce qui a été qualifié de
"vague d'une maladie mystérieuse"
. Bien que le bilan exact d'étudiantes intoxiquées ne soit pas encore connu, un parlementaire a estimé, ce mercredi, que le chiffre devrait initialement s’élever à
"près de 900"
étudiantes.
Le procureur de la République à Téhéran, Ali Salehi, a annoncé, dans la journée du jeudi dernier, la formation d'une commission spéciale pour suivre l'affaire, avertissant que les
"coupables"
s'exposeraient à de lourdes sanctions légales.
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