
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité, tôt lundi matin, un plan visant à intensifier l’offensive militaire en cours dans la bande de Gaza et à occuper des zones à l’intérieur de l’enclave.
Aucune réaction officielle palestinienne n’a été émise dans l’immédiat concernant cette décision.
D’après les estimations israéliennes, 59 otages seraient toujours retenus à Gaza, dont 24 seraient en vie. En parallèle, plus de 9 500 Palestiniens sont emprisonnés en Israël, souvent dans des conditions dénoncées par des organisations de défense des droits humains israéliennes et palestiniennes: mauvais traitements, privations alimentaires et négligence médicale sont régulièrement rapportés.
Depuis le lancement de l’offensive israélienne en octobre 2023, plus de 52 500 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants.
En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Par ailleurs, Israël est poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), en lien avec sa guerre contre l’enclave palestinienne.