La ministre israélienne des Transports, Miri Regev.
Israël cherche un soutien militaire de la Grèce et de l'administration chypriote grecque en cas d'attaque dans un contexte de tensions régionales accrues après l'assassinat du d'Ismail Haniyeh.
C'est ce qui ressort des déclarations du ministre israélien des Transports, Miri Regev, cité par le quotidien grec Kathimerini.
Cette déclaration est intervenue alors que l'Iran a promis une
"punition sévère"
à Israël après l'assassinat, mercredi dernier, du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran.
Commentant les propos rapportées par la ministre israélienne, Documentonews a indiqué que la déclaration de Regev plaçait une nouvelle fois la Grèce et l'administration chypriote grecque au cœur du conflit au Moyen-Orient, quelques mois seulement après l'exercice aérien qui a eu lieu au sud de la Crète entre les forces aériennes grecques et israéliennes et qui a servi de
"répétition"
à l'attaque lancée par Israël au Yémen quelques semaines plus tard.
Toutefois, selon le média, une source gouvernementale de haut rang au sein de l'administration chypriote grecque a fait remarquer que l'île ne peut pas et n'a pas l'intention de fournir une aide militaire à Israël ou à tout autre État.
Environ 40 000 Palestiniens ont été tués en près de dix mois depuis qu'Israël a lancé une offensive brutale contre la bande de Gaza, qui a commencé le 7 octobre de l'année dernière, après une attaque du groupe de résistance palestinien Hamas.
L'assaut a entraîné une augmentation des tensions régionales, la dernière escalade ayant eu lieu la semaine dernière avec l'assassinat de Haniyeh lors d'une visite en Iran.
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