Israël: Des cadres du Shin Bet menacent de démissionner suite à la nomination de David Zini à la tête de l'agence

La rédaction avec
11:2026/05/2025, lundi
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Des hauts responsables du Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, ont menacé de démissionner si le Premier ministre Benjamin Netanyahu confirmait la nomination du général de division David Zini à la tête de l’agence.
Des hauts responsables du Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, ont menacé de démissionner si le Premier ministre Benjamin Netanyahu confirmait la nomination du général de division David Zini à la tête de l’agence.

Des hauts responsables du Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, ont menacé de démissionner si le Premier ministre Benjamin Netanyahu confirmait la nomination du général de division David Zini à la tête de l’agence, selon le diffuseur public israélien KAN, dimanche soir.

Les coordinateurs de terrain chargés des secteurs de Jérusalem et de la Palestine occupée ont exprimé, lors de discussions internes, leur intention possible de quitter leurs fonctions. Ils qualifient cette nomination de “manœuvre politique” compromettant l’intégrité professionnelle de l’organisation.


Ces responsables ont également affirmé que les positions de David Zini étaient incompatibles avec les valeurs du Shin Bet.

Bien qu’aucune démission n’ait été formellement présentée, cette menace traduit une fracture significative au sein de l’appareil de sécurité intérieure israélien.


Jeudi, Netanyahu a officiellement proposé David Zini pour diriger le Shin Bet, en contradiction avec une décision de la Cour suprême et une directive du procureur général interdisant le remplacement de l’actuel directeur, Ronen Bar, jugé illégalement limogé.


En mars, le gouvernement avait annoncé la révocation de Bar, mais la Cour suprême avait suspendu cette décision en attendant l’examen des recours déposés par l’opposition. Malgré cela, Ronen Bar a déclaré, le 28 avril, qu’il quitterait son poste le 15 juin.


Cette crise survient dans un contexte de guerre prolongée menée par Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, un conflit qui a coûté la vie à plus de 53 900 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.


En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.


Parallèlement, Israël fait l’objet de poursuites devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusé de “crime de génocide” pour les violences commises contre les civils palestiniens dans l’enclave.


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