Une affiche montrant les portraits de généraux militaires et de scientifiques nucléaires iraniens, tués lors de l'attaque israélienne du 13 juin, est accrochée sur un pont à Téhéran le 14 juin 2025. L'armée israélienne a déclaré que ses avions de combat étaient prêts à reprendre leurs frappes sur des cibles à Téhéran, après avoir annoncé qu'ils avaient touché des défenses aériennes dans la capitale iranienne pendant la nuit. Israël et l'Iran échangent des coups de feu avec une telle intensité pour la première fois après des décennies d'inimitié et de conflit par procuration, avec la crainte d'un conflit prolongé qui engloutirait la région.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé samedi de ‘"brûler Téhéran'' si l'Iran poursuit ses tirs de missiles sur Israël.
L'Iran a lancé, vendredi soir et samedi matin, plusieurs salves de missiles contre Israël - dans le cadre de l'opération "Promesse honnête 3” - en riposte aux frappes aériennes israéliennes qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur son sol.
Plus de 104 morts — dont des hauts gradés de l'armée et des scientifiques — et près de 380 blessés, ont été déploré côté iranien, selon un bilan toujours provisoire. De son côté Israël a fait état de 3 morts et plus de 170 blessés, selon un bilan préliminaire.
"Le dictateur iranien est en train de transformer les citoyens iraniens en otages et de créer une réalité dans laquelle ils, en particulier les habitants de Téhéran, paieront un lourd tribut en raison des dommages criminels causés aux civils israéliens'',
a souligné le ministre israélien de la Défense, dans un communiqué repris par les médias locaux.
"Si le Guide suprême iranien, Ali Khamenei continue de tirer des missiles sur le front intérieur israélien, Téhéran brûlera'',
a-t-il averti.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d'Israël.
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