
Face à la menace d'attaques iraniennes et du Hezbollah, Netanyahu a demandé à ses ministres de s'abstenir de faire des déclarations sur la sécurité, alors que la situation à Gaza reste critique.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a demandé lundi à ses ministres de s'abstenir de faire des déclarations publiques liées aux questions de sécurité.
Cette décision intervient alors que les attentes grandissent en Israël quant à de potentielles attaques de représailles de l'Iran et du groupe libanais Hezbollah, en réponse aux assassinats de figures importantes, notamment le leader politique du groupe palestinien Hamas, Ismail Haniyeh à Téhéran, et le commandant du Hezbollah, Fouad Shukr à Beyrouth.
Le diffuseur a indiqué qu'Israël se préparait à une attaque iranienne plus large, potentiellement plus étendue que l'assaut par drones d'avril, qui a vu Israël ciblé par des dizaines de missiles et de drones.
Une situation "très tendue"
Les évaluations actuelles suggèrent que l'Iran a prévu une attaque à grande échelle contre des points stratégiques critiques en Israël. Il a également noté:
Le moment exact de cette attaque iranienne reste inconnu, mais compte tenu des échanges de menaces entre l'Iran et Israël, les jours à venir devraient être très tendus.
En défiant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël a fait face à des condamnations internationales en raison de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023 par le groupe de résistance palestinien Hamas.
Plus de 10 mois après le début de cette offensive, de vastes zones de Gaza sont en ruines en raison d'un blocus paralysant sur la nourriture, l'eau potable et les médicaments. Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville sud de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés face à la guerre avant son invasion le 6 mai.