La présence militaire étrangère à Chypre du Sud augmente, avec l'arrivée de navires d'assaut britanniques et de forces américaines, alors que les tensions au Moyen-Orient s'intensifient.
Des navires d'assaut amphibies britanniques ont accosté au large de la côte de Chypre du Sud, avec plus de 1 000 commandos positionnés à l'aéroport de la base militaire britannique à Akrotiri. Ce déploiement intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, selon les médias locaux.
L'article a mentionné qu'au moins un navire d'assaut amphibie britannique était arrivé au large de la côte de Chypre du Sud; toutefois, aucun détail supplémentaire sur leur nombre exact n'a été fourni. Certains diffuseurs locaux ont également confirmé le rapport, citant des sources militaires.
Navires américains et sous-marins non identifiés
Vendredi, l'USS Wasp, un navire d'assaut amphibie de la marine américaine, a accosté au port de Limassol à Chypre du Sud. Alors que les partis d'opposition et certains activistes ont protesté contre l'arrivée du navire de guerre américain, le porte-parole de l'administration chypriote grecque, Konstantinos Letimbiotis, a affirmé que les mouvements récents de navires et d'avions faisaient partie du rôle humanitaire de l'île face aux développements dans la région.
Selon des rapports de presse provenant de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), un sous-marin non identifié a été repéré par un kayakiste au large de la côte de Limassol.
Suite aux attaques d'Israël sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, ainsi qu'aux tensions entre Israël, l'Iran et le Liban, les médias ont critiqué le renforcement militaire des États-Unis et de plusieurs pays européens à Chypre du Sud, notamment AKEL, le principal parti d'opposition au sein de l'administration.
Plus tôt ce mois-ci, le Pentagone a annoncé que les États-Unis déploieraient des ressources militaires supplémentaires au Moyen-Orient en prévision de possibles représailles iraniennes après l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh. Téhéran a accusé Israël d'être responsable de l'assassinat, bien que Tel Aviv n'ait ni admis ni nié sa responsabilité.
Israël, en défiant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a fait face à une condamnation internationale en raison de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023 par le groupe de résistance palestinien Hamas. Cette offensive israélienne a déjà tué près de 39 800 personnes, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 92 000 autres, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de 10 mois après le début de cette offensive, de vastes zones de Gaza sont en ruines en raison d'un blocus paralysant sur la nourriture, l'eau potable et les médicaments. Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui a ordonné à l'État hébreu de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville sud de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés face à la guerre avant son invasion le 6 mai.
