Kellogg n'exclut pas que Washington autorise Kiev à frapper en profondeur en Russie

13:4629/09/2025, lundi
AFP
This handout photo released by the Ukrainian Presidential Press Service on September 23, 2025 shows Ukraine's President Volodymyr Zelensky (2L) meeting with US Special Presidential Envoy, General Keith Kellogg (2R) on September 22, 2025 in New York, on the sidelines of the United Nations General Assembly.
Crédit Photo : Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP
This handout photo released by the Ukrainian Presidential Press Service on September 23, 2025 shows Ukraine's President Volodymyr Zelensky (2L) meeting with US Special Presidential Envoy, General Keith Kellogg (2R) on September 22, 2025 in New York, on the sidelines of the United Nations General Assembly.

Des frappes en profondeur de l'Ukraine contre la Russie avec des armes américaines ne sont pas à exclure, a affirmé dimanche l'émissaire américain pour l'Ukraine Keith Kellogg, sur la chaîne Fox News.

Interrogé pour savoir si le président Donald Trump avait autorisé l'Ukraine à utiliser des missiles longue portée contre la Russie, Keith Kellogg a répondu:
"en lisant ce que (Donald Trump) a dit, ce que le vice-président (JD) Vance a dit et ce que le secrétaire d'État (Marco) Rubio a dit, la réponse est oui".

"Utilisez la capacité de frapper en profondeur. Il n'existe pas de sanctuaires",
a affirmé M. Kellogg.

Ces déclarations s'inscrivent dans un changement de ton significatif de l'administration Trump vis-à-vis du conflit depuis quelques jours.


La semaine dernière, Donald Trump avait jugé que Kiev pourrait
"regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin"
face à la Russie, après avoir assuré pendant des mois que l'Ukraine devrait, au contraire, probablement céder des territoires.

Le vice-président américain JD Vance a déclaré de son côté que Donald Trump était de plus en plus
"impatient"
vis-à-vis de Moscou, tandis que le secrétaire d'État Marco Rubio a exhorté son homologue russe Sergueï Lavrov à arrêter la
"tuerie"
en Ukraine.

Après avoir privilégié le dialogue avec Vladimir Poutine et parfois rudoyé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump a récemment comparé la Russie à un
"tigre de papier".

En février, il avait à l'inverse sèchement lancé à Volodymyr Zelensky, dans le bureau ovale, qu'il
"n'avait pas les cartes en main"
dans ce conflit déclenché en 2022 par l'invasion russe.

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