Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir lors de son incursion dans la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem-Est occupée, le 17 juillet 2024.
La France a condamné, jeudi, "la violation du statu quo sur l'esplanade des mosquées par le ministre de la Sécurité nationale israélien, M. Ben Gvir", mettant en garde contre la déstabilisation de la région par "ces actions irresponsables".
C'est ce qui ressort d'un communiqué émis, jeudi, par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères sur son site et consulté par Anadolu.
La France a également exprimé
"sa consternation"
à la suite de l'adoption, mercredi, par la Knesset d'une
"résolution rejetant la perspective d'établissement d'un État palestinien"
, précisant que cela est contradictoire
"avec les résolutions adoptées au Conseil de sécurité des Nations unies".
La diplomatie française souligne à cette occasion que
"seule la solution à deux États est à même d'apporter une paix juste et durable aux Israéliens comme aux Palestiniens et de garantir la stabilité de la région"
, appelant à ce que
"cessent les remises en cause de cet impératif reconnu comme tel par l'immense majorité de la communauté internationale"
.
Dans le communiqué, il est écrit:
La France réaffirme l'urgence de mettre en œuvre la solution de deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité.
"Cette solution implique la création d'un État palestinien, souverain, viable et contigu, ainsi qu'un engagement volontaire et courageux des responsables politiques israéliens et palestiniens en faveur de la paix"
, explique la diplomatie française.
La France rappelle, en fin,
"la nécessité de préserver le statu quo historique sur les Lieux saints à Jérusalem et souligne l'importance du rôle spécifique de la Jordanie à cet égard".
Pour rappel, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a pris d'assaut, jeudi, l'esplanade des mosquées à Jérusalem-Est occupée, sous haute surveillance policière, et ce, pour la cinquième fois depuis sa prise de fonction à la fin de l'année 2022.
"Les fidèles ont été empêchés d'entrer dans la mosquée Al-Aqsa pendant l'assaut",
a témoigné un fonctionnaire sur place, sous couvert d'anonymat, indiquant que
"Ben Gvir a quitté la mosquée après avoir fait une tournée provocatrice dans ses cours".
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