Chaque 11 novembre, la France s’arrête pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la nation. D’abord célébration de l’armistice de 1918, cette journée de commémoration est devenue, au fil du siècle, un hommage à tous les "morts pour la France".
La fin d’une guerre mondiale
Le 11 novembre 1918, à 5 h 45 du matin, l’armistice est signé dans un wagon du maréchal Foch, en forêt de Compiègne.
Les hostilités cessent à 11 heures, mettant fin à quatre années d’un conflit qui aura fait près de dix millions de morts, dont 1,4 million de soldats français. Si l’accord ne marque qu’une trêve provisoire, il annonce la paix définitive consacrée par le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919.
De l’hommage au soldat inconnu à la fête nationale
Dès 1920, la République décide de rendre hommage à un soldat français non identifié, symbole de tous les Poilus tombés au combat. Ses restes sont inhumés sous l’Arc de Triomphe le 28 janvier 1921, où la flamme du souvenir est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, alors ministre de la Guerre.
Une mémoire qui s’élargit
Depuis 2019, la cérémonie nationale s’accompagne aussi d’un hommage au monument aux morts pour la France en opérations extérieures, inauguré à Paris par Emmanuel Macron.
Un jour de mémoire vivante
Du wagon de Rethondes à la flamme de l’Arc de Triomphe, le 11 novembre reste un symbole fort d’unité nationale.
À 11 heures, les cloches résonnent dans tout le pays, les drapeaux s’inclinent, et les citoyens, jeunes et anciens, se recueillent. Un moment suspendu, où la France se souvient, ensemble, des vies offertes pour la paix.
