Le chef de l'ONU se dit "profondément alarmé" par la frappe américaine contre l'Iran et met en garde contre une "escalade dangereuse"

12:4222/06/2025, dimanche
MAJ: 22/06/2025, dimanche
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Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'adresse au public lors d'une conférence de presse au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), à Nice, sur la Côte d'Azur, le 10 juin 2025. Le 9 juin 2025, les dirigeants mondiaux ont appelé à l'adoption de règles strictes pour régir l'exploitation minière en eaux profondes et ont mis en garde contre la course à l'exploitation des fonds marins, dans une réprimande à peine voilée du président des États-Unis.
Crédit Photo : Ludovic MARIN / AFP
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'adresse au public lors d'une conférence de presse au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), à Nice, sur la Côte d'Azur, le 10 juin 2025. Le 9 juin 2025, les dirigeants mondiaux ont appelé à l'adoption de règles strictes pour régir l'exploitation minière en eaux profondes et ont mis en garde contre la course à l'exploitation des fonds marins, dans une réprimande à peine voilée du président des États-Unis.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé samedi sa vive inquiétude après les frappes américaines contre l'Iran, dénonçant une « escalade dangereuse » dans une région déjà sous tension.

"Je suis profondément alarmé par le recours à la force par les États-Unis contre l'Iran aujourd'hui. Il s'agit d'une escalade dangereuse dans une région déjà au bord du gouffre — et d'une menace directe pour la paix et la sécurité internationales",
a-t-il écrit sur X.


Cette déclaration survient après que le président américain Donald Trump a annoncé que les forces américaines avaient mené des frappes
"très réussies"
sur trois sites nucléaires en Iran, alimentant les craintes d'un embrasement régional.

Guterres a exhorté les États membres à désamorcer les tensions et à respecter la Charte des Nations unies ainsi que le droit international.

"Le risque grandit de voir ce conflit échapper rapidement à tout contrôle — avec des conséquences catastrophiques pour les civils, la région et le monde"
, a-t-il averti.

Le secrétaire général a rappelé qu
'"il n'existe pas de solution militaire"
au conflit et que
"la seule voie possible reste celle de la diplomatie".

"Le seul espoir, c'est la paix",
a-t-il conclu.

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