
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'adresse au public lors d'une conférence de presse au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), à Nice, sur la Côte d'Azur, le 10 juin 2025. Le 9 juin 2025, les dirigeants mondiaux ont appelé à l'adoption de règles strictes pour régir l'exploitation minière en eaux profondes et ont mis en garde contre la course à l'exploitation des fonds marins, dans une réprimande à peine voilée du président des États-Unis.
Le secrétaire générale de l'Onu, Antonio Guterres, a appelé vendredi ‘'toutes les parties'' et les ‘'parties potentielles'' au conflit entre Israël et l'Iran à donner ‘'une chance à la paix''.
Le chef de l'Onu s'exprimait vendredi lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
"Pour les parties au conflit, les parties potentielles au conflit, et le Conseil de sécurité qui représente la communauté internationale, j'ai un message simple et clair : donnez une chance à la paix'',
a déclaré Antonio Guterres.
"L'expansion de ce conflit pourrait déclencher un incendie que personne ne peut contrôler. Nous ne devons pas laisser cela se produire'',
a ajouté le chef de l'Onu, dans sa déclaration relayée sur X, et consultée par Anadolu.
Antonio Guterres s'inquiète que
"le conflit entre Israël et l'Iran s'intensifie rapidement, avec un bilan terrible, tuant et blessant des civils, dévastant des maisons et des infrastructures civiles, et attaquant des installations nucléaires.''
De son côté le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a alerté qu'une attaque directe contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, en activité, aurait les conséquences
"les plus graves'',
pouvant relâcher de grandes quantités de radiation dans l'environnement.
Pour le moment, les attaques israéliennes contre l'Iran
''n'ont pas provoqué de rejet de radiations affectant le public'',
cependant
"'il y a un danger que cela puisse se produire'',
a souligné Rafael Grossi, lors de son intervention par vidéoconférence, au cours de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.
Selon Rafael Grossi,
"une solution diplomatique est possible si la volonté politique est là''.
"Des éléments d'un accord ont été discutés. L'AIEA peut garantir, par l'intermédiaire d'un système d'inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran'',
a-t-il aussi assuré devant le Conseil de sécurité.
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