Le gouvernement de Gaza soutient l'idée de comité de "technocrates" pour l'après-guerre

15:276/03/2025, jeudi
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Cette image diffusée par le bureau des médias du Hamas le 30 janvier 2025 montre des militants du Hamas palestinien et des civils se rassemblant autour d'un convoi de la Croix-Rouge à Jabalia.
Cette image diffusée par le bureau des médias du Hamas le 30 janvier 2025 montre des militants du Hamas palestinien et des civils se rassemblant autour d'un convoi de la Croix-Rouge à Jabalia.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a réaffirmé, ce jeudi, son soutien aux efforts visant à former un comité non partisan de "technocrates" chargé de gérer la bande de Gaza après la guerre.

"Nous saluons toutes les initiatives visant à atténuer les souffrances de notre peuple face à la guerre d'extermination menée par l'occupation israélienne, y compris les arrangements pour l'administration de Gaza par un comité composé de figures nationales indépendantes et d'experts"
, a déclaré Salama Marouf, chef du bureau des médias contrôlé par le Hamas, dans un communiqué.

Il a souligné que son bureau était pleinement disposé à appuyer ces efforts
"tant qu'ils servent les intérêts de notre peuple à Gaza et mettent fin à la division politique".

"La structure administrative et le personnel gouvernemental sont prêts à mettre en œuvre le plan et sa vision",
a-t-il ajouté.

Lors d'un sommet arabe d'urgence sur Gaza, organisé mardi par l'Égypte, les dirigeants ont réaffirmé dans

leur déclaration finale la nécessité urgente d'appliquer pleinement un cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers, ouvrant la voie à une fin définitive de la guerre israélienne et à un retrait total du territoire.


Le sommet a également approuvé un plan quinquennal de 53 milliards de dollars pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants.


Ce plan prévoit la création d'un comité d'administration composé de "technocrates" non partisans, chargé de gérer Gaza pour une période de transition de six mois sous l'égide du gouvernement palestinien.


Depuis octobre 2023, près de 48 400 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 111 000 autres blessés dans l'offensive israélienne, qui a laissé l'enclave en ruines. L'attaque a été suspendue à la suite de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l'enclave.


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