Dans une allocution télévisée, le dirigeant du mouvement, Khalil al-Hayya, a annoncé la conclusion d’un accord de cessez-le-feu avec Israël, précisant qu’il prévoit le retrait complet des forces israéliennes de Gaza, la réouverture du poste-frontière de Rafah et l’acheminement de l’aide humanitaire vers l’enclave palestinienne.
Selon lui, l’accord inclut également la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à la perpétuité, de 1 700 détenus arrêtés après le 7 octobre 2023, ainsi que de toutes les femmes et enfants emprisonnés.
Le 29 septembre, l’ancien président américain Donald Trump avait présenté un plan de cessez-le-feu en 20 points pour Gaza, prévoyant la libération de tous les otages israéliens en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, l’instauration d’un cessez-le-feu permanent, ainsi qu’un retrait progressif des forces israéliennes de l’ensemble de la bande de Gaza.
La deuxième phase du plan prévoit la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, sans participation du Hamas, la création d’une force de sécurité conjointe composée de Palestiniens et de troupes issues de pays arabes et islamiques, ainsi que le désarmement complet du mouvement.
Le plan inclut également un financement arabe et islamique destiné à soutenir la nouvelle administration et à reconstruire Gaza, avec une implication limitée de l’Autorité palestinienne.
Les pays arabes et musulmans ont accueilli favorablement l’initiative, tout en soulignant que certains points nécessitent encore des discussions et des négociations avant sa mise en œuvre définitive.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort de près de 67 200 Palestiniens dans la bande de Gaza, principalement des femmes et des enfants, rendant le territoire presque inhabitable.
