Trump déclare que l’Iran "veut œuvrer pour la paix" et soutient pleinement l’accord sur Gaza

La rédaction avec
12:2210/10/2025, vendredi
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Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'une rencontre avec le président finlandais Alexander Stubb dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 9 octobre 2025.
Crédit Photo : Jim WATSON / AFP
Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'une rencontre avec le président finlandais Alexander Stubb dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 9 octobre 2025.

“L’Iran souhaite désormais œuvrer pour la paix. Ils nous l’ont fait savoir et ont exprimé leur soutien total à cet accord. Ils considèrent qu’il s’agit d’une excellente initiative. Nous saluons cette position et nous coopérerons avec l’Iran”, a déclaré Donald Trump jeudi, alors qu’il se prépare à effectuer une visite au Moyen-Orient ce week-end.

“Comme vous le savez, nous maintenons de fortes sanctions contre l’Iran, ainsi que d’autres mesures. Nous aimerions qu’ils puissent reconstruire leur pays, mais ils ne doivent en aucun cas posséder d’arme nucléaire”
, a-t-il ajouté.

Le président américain faisait référence aux frappes aériennes qu’il a ordonnées en juin contre le programme nucléaire iranien, affirmant, aux côtés de ses principaux conseillers, que ces frappes avaient anéanti la capacité nucléaire de l’Iran.

Dans une interview accordée à Fox News mercredi soir, Trump avait indiqué que Téhéran se trouvait à un ou deux mois de l’acquisition d’une arme nucléaire au moment où ces frappes ont été menées, pendant les douze jours de conflit entre l’Iran et Israël.


Trump avait précédemment annoncé que le Hamas et Israël avaient accepté la première phase d’un plan en 20 points, présenté le 29 septembre, visant à instaurer un cessez-le-feu à Gaza, à libérer tous les captifs israéliens en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, et à permettre un retrait progressif des forces israéliennes de l’ensemble de la bande de Gaza.


La seconde phase du plan prévoit la création d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, sans participation du Hamas, ainsi que la formation d’une force de sécurité conjointe composée de Palestiniens et de troupes issues de pays arabes et islamiques. Elle inclut également le désarmement du Hamas, un financement arabe et islamique pour la reconstruction de Gaza, et une implication limitée de l’Autorité palestinienne.


La majorité des pays arabes et musulmans ont salué cette initiative, tout en soulignant que de nombreux points restent à préciser avant sa mise en œuvre complète.


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