
Un haut responsable politique du Hamas a réaffirmé que le mouvement palestinien était prêt à libérer “immédiatement tous les captifs” si cette décision permettait de mettre fin à la guerre en cours.
Il a également exprimé la disposition du Hamas à collaborer avec Trump dans l’espoir d’aboutir à une région plus pacifique.
Il a précisé que cette position avait été communiquée non seulement via les médiateurs, mais aussi directement à certaines figures au sein de l’administration américaine. Le Hamas réclame, selon lui, le retrait total des troupes israéliennes, l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza et la reconstruction de l’enclave sans déplacement forcé de la population.
Par ailleurs, Naim a indiqué que le Hamas avait accepté une initiative de paix égyptienne, prévoyant la mise en place d’une autorité palestinienne indépendante et politiquement neutre pour gouverner Gaza.
En réaction, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, James Hewitt, a déclaré à Sky News que le Hamas n’avait pas encore prouvé sa sincérité en matière de paix. Il a précisé que Trump avait toujours exigé que le Hamas dépose les armes.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une offensive dévastatrice sur Gaza, qui a causé la mort de plus de 53 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison des massacres et destructions perpétrés dans l’enclave palestinienne.