Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des combattants du Hamas montent la garde alors qu'un véhicule de la Croix-Rouge internationale arrive sur le site de la remise de deux otages israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, dans le cadre de la septième libération d'otages et de prisonniers, le 22 février 2025.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé, mercredi, qu’il remettrait jeudi les dépouilles de quatre prisonniers israéliens en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens par Israël.
"La résistance remettra les corps de quatre captifs israéliens jeudi, parallèlement à la libération par Israël du dernier lot de prisonniers palestiniens, ainsi que des femmes et des enfants palestiniens"
, a déclaré Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, à Anadolu.
Il a également précisé que des
avaient été obtenues de la part des médiateurs et qu’un nouveau mécanisme avait été établi pour s’assurer qu’Israël respecte ses engagements, sans toutefois en révéler les détails.
Un autre porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanoua, a confirmé dans un communiqué que l’échange se déroulerait
"dans le cadre d’un nouveau mécanisme garantissant le respect des engagements d’Israël"
. Il a ajouté:
"Les médiateurs égyptiens ont obtenu cet accord et nous restons déterminés à le mener à bien et à le faire respecter."
Une fois cet échange réalisé, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza sera achevée. Cette phase prévoit, sur une période de six semaines, la libération progressive de 33 prisonniers israéliens et de 1 737 prisonniers palestiniens.
Israël a refusé, samedi, de libérer 620 prisonniers palestiniens en échange de la restitution des dépouilles de quatre captifs israéliens, invoquant ce qu’il a qualifié de
lors de la remise des prisonniers.
L’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers est entré en vigueur dans la Bande de Gaza le mois dernier, mettant temporairement fin à la guerre menée par Israël, qui a causé près de 48 350 morts, principalement des femmes et des enfants, et transformé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la Bande de Gaza.
Israël fait également l’objet de poursuites devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "crime de génocide" en raison du conflit en cours dans l’enclave palestinienne.
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