Le Kazakhstan a loué lundi son "amitié éternelle" avec la Chine lors d'une rencontre avec un haut responsable du Xinjiang, malgré la délicate question de l'internement dans cette région chinoise de minorités kazakhes.
La coopération entre la Chine et le Kazakhstan passe de façon générale par le Xinjiang.
Vaste pays d'Asie centrale, le Kazakhstan est au coeur du gigantesque projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie" de la Chine, qui investit massivement dans le pays.
Mais cette relation économique florissante se heurte dans la population à plusieurs points de discorde, notamment la répression des minorités au Xinjiang, région du nord-ouest chinois, qui partage quelque 1.500 kilomètres de frontière avec le Kazakhstan.
Une situation embarrassante pour les autorités kazakhes, alors que quelque 1,5 million de Kazakhs ethniques vivent au Xinjiang et qu'une forte minorité ouïghoure vit au Kazakhstan.
En septembre dernier, le président chinois Xi Jinping s'était rendu au Kazakhstan pour son premier voyage à l'étranger depuis le début de la pandémie de coronavirus, signe de l'importance accordée à cette ex république soviétique alliée de Moscou.
Le dirigeant chinois a récemment convié ses cinq homologues centrasiatiques à participer au premier sommet "Chine. Asie centrale" en mai.