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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assiste à une réunion entre le président russe et le secrétaire général du Parti communiste vietnamien à Moscou, le 10 mai 2025, lors des célébrations du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à propos du soutien que pourrait apporter la Russie à l'Iran : "Tout dépend des besoins de l'Iran. Nous avons proposé notre médiation. C'est une forme de soutien, mais à l'avenir, tout dépendra des besoins de l'Iran".
Peskov s'est exprimé lundi devant les journalistes à Moscou au sujet des attaques américaines contre les installations nucléaires iraniennes.
Déclarant que la Russie condamnait ces attaques et qu'elle en était profondément préoccupée, Peskov a poursuivi:
Le nombre de pays impliqués dans cette affaire a augmenté et le niveau de tension dans la région s'est accru.
Commentant la déclaration du président américain Donald Trump selon laquelle
"l'Iran ne pourra redevenir une grande puissance qu'après un changement de régime"
, Peskov a déclaré :
Le destin du gouvernement d'un pays doit être déterminé par le peuple, et non par un pays tiers.
Soulignant la nécessité d'évaluer l'état des installations nucléaires iraniennes et l'existence d'un risque de radiation, le responsable russe a indiqué que ces questions les préoccupaient.
À la question
"que compte faire la Russie pour l'Iran dans cette situation ?"
, Dmitri Peskov a répondu :
"Tout dépend des besoins de l'Iran. Nous avons proposé notre médiation. Nous avons clairement exprimé notre position. C'est une forme de soutien, mais à l'avenir, tout dépendra des besoins de l'Iran".
Peskov a ajouté que le président russe Vladimir Poutine et Trump avaient discuté à plusieurs reprises de la question israélo-iranienne, soulignant qu'aucune rencontre entre les deux hommes n'était prévue, mais que cela pouvait toujours se faire par certains canaux.
Le porte-parole a déclaré que les attaques contre l'Iran n'avaient pas affecté le dialogue entre Moscou et Washington, précisant qu'il s'agissait de processus indépendants l'un de l'autre.
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