Le Président du parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf.
"Des produits israéliens sont vendus sur les marchés iraniens", a fait savoir le Président du parlement iranien Mohammad Bagher Ghalibaf appelant le gouvernement, lundi, à répertorier ces produits et à empêcher leur importation, selon les médias d'État.
Citant les dispositions de la Constitution iranienne visant à
"soutenir le peuple palestinien par tous les moyens"
et à
"s'opposer aux actions hostiles du régime sioniste contre la paix et la sécurité",
Mohammad Bagher Ghalibaf a déclaré devant une commission parlementaire:
"Le ministère des Affaires étrangères doit dresser une liste de produits liés à des sociétés dont les principaux actionnaires sont israéliens. Le gouvernement est également obligé de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'importation de ces marchandises."
Ghalibaf a demandé que la Commission parlementaire sur la sécurité nationale et la politique étrangère surveille l'application de ces lois, a indiqué l'agence de presse officielle IRNA.
"Malgré l'interdiction du commerce des produits appartenant aux entreprises israéliennes en vertu de l'article 123 de la Constitution iranienne, on sait que de nombreux produits d'origine israélienne sont vendus dans le pays,"
a-t-il affirmé.
L'Iran et Israël se considèrent comme des ennemis depuis longtemps. Les tensions entre les deux parties se sont accrues depuis qu'Israël a attaqué Gaza à la suite de l'attaque surprise du Hamas, le 7 octobre dernier.
Lors de leurs attaques contre Gaza, les forces israéliennes ont tué plus de 18 000 Palestiniens pour la plupart des enfants et des femmes.
Les États-Unis achèteraient de l'eau lourde iranienne
Les États-Unis achèteraient de l'eau lourde iranienne
Plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avait déclaré que les États-Unis achètent à des tiers de l'eau lourde de fabrication iranienne utilisée dans les réacteurs nucléaires malgré les lourdes sanctions américaines.
Il a déclaré que les secteurs iraniens les plus sanctionnés -ceux liés aux missiles et au développement nucléaire- sont également les plus avancés.
Les sanctions américaines contre l'Iran visent à entraver le développement de son programme d'armement nucléaire, en particulier après que l'ancien président américain Donald Trump s'est retiré de l'accord en 2018. Depuis son entrée en fonction, l'actuel président Joe Biden a cherché à revenir à l'accord, sans succès.
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