
Le président syrien Ahmad al-Charaa a salué vendredi la décision du Conseil de sécurité des Nations unies de lever les sanctions imposées à son encontre ainsi qu’à son ministre de l’Intérieur, Anas Khattab, qualifiant cette mesure de "pas dans la bonne direction".
La résolution, proposée par les États-Unis, a été adoptée la veille par 14 voix pour et une abstention, celle de la Chine, marquant un rare consensus au sein du Conseil sur un allègement des restrictions visant la direction syrienne.
Al-Charaa a également remercié plusieurs pays arabes et régionaux pour leur soutien diplomatique, citant notamment l’Arabie saoudite, la Türkiye, le Qatar, les Émirats arabes unis et la Jordanie.
Le président syrien a par ailleurs indiqué qu’il aborderait prochainement l’avenir des relations entre Damas et Washington lors de sa rencontre prévue lundi à la Maison-Blanche avec le président américain Donald Trump.
Sa participation à la COP30 marque la première présence d’un chef d’État syrien à une conférence onusienne sur le climat depuis le lancement du processus en 1995.









