Le rappeur Booba, de son vrai nom Élie Yaffa. Crédit photo: ROMAIN PERROCHEAU / AFP
Le rappeur français Booba a été interrogé lundi à Paris par un juge d'instruction et inculpé pour cyberharcèlement à l'encontre de Magali Berdah, directrice d'une agence gérant la carrière d'influenceurs sur internet.
Lui se défend, se présentant comme
"un lanceur d'alerte"
contre ceux qu'il qualifie
"d'influvoleurs"
.
Booba, âgé de 46 ans, a été inculpé pour harcèlement moral en ligne aggravé et placé sous contrôle judiciaire, ont indiqué des sources proches du dossier à l'AFP, confirmées par le parquet de Paris.
Cette inculpation fait suite à des plaintes de la part de Magali Berdah, femme d'affaires âgée de 41 ans et fondatrice de Shauna Events, une agence spécialisée dans les relations entre les personnalités issues de la télévision et les marques.
"Cette décision, attendue depuis des mois, est une immense victoire pour Magali Berdah"
, ont réagi ses avocats dans un communiqué transmis à l'AFP.
Outre l'instruction visant Booba, 28 personnes vont être jugées entre novembre et janvier à Paris pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort ou encore menaces de crime à l'encontre de Magali Berdah.
Leur sont reprochés des messages tels que
"On va te brûler"
,
"Va mourir (...)"
sur les réseaux sociaux.
Du côté de Booba, lundi,
"tout (allait) bien"
, a assuré le rappeur dans une vidéo diffusée après avoir quitté le tribunal.
Comme vous le voyez je suis en liberté, tout va bien. La piraterie n'est jamais finie.
Booba s'est lancé, aux côtés d'un collectif
"d'aide aux victimes d'influenceurs"
, dans une croisade contre ceux qu'il appelle les
"influvoleurs"
, dénonçant de multiples arnaques à l'encontre des internautes.
De son côté, Magali Berdah, placée sous contrôle judiciaire, va bientôt être jugée pour
"banqueroute"
et
"blanchiment"
, le 18 décembre, selon le parquet de Nice.
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