
Le Soudan du Sud a indiqué à l’administration Trump qu’il était prêt à accueillir davantage de personnes expulsées des États-Unis, selon un rapport publié mercredi par Politico.
Cette déclaration intervient après le renvoi récent de huit migrants des États-Unis vers le Soudan du Sud. Un seul d’entre eux serait de nationalité sud-soudanaise. Le groupe avait été retenu dans une base militaire américaine à Djibouti avant d’être transféré vers ce pays d’Afrique de l’Est.
En avril, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a imposé une interdiction de visa aux détenteurs de passeports sud-soudanais et suspendu les nouvelles arrivées, accusant le pays d’entraver les efforts d’expulsion, après avoir initialement rejeté un individu que Juba avait présenté comme congolais avant de l’accepter.
Malgré les accords de paix signés en 2018 et 2022, la situation reste instable.
En février, une milice appelée White Army, composée principalement de membres de l’ethnie nuer de Machar, a pris le contrôle d’une ville dans l’État du Haut-Nil. En réponse, les autorités ont arrêté plusieurs généraux et ministres affiliés au Mouvement populaire de libération du Soudan - Opposition (SPLM-IO) de Machar.