Le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan (à gauche) et le commandant des forces paramilitaires de soutien rapide du Soudan, le général Mohamed Hamdan Daglo (Hemedti) (à droite).
Le Soudan a salué, mercredi, les sanctions américaines imposées à Mohammad Hamdan Daglo, commandant du groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR).
Dans un communiqué publié par le ministère soudanais des Affaires étrangères, Mohammad Hamdan Daglo, connu sous le nom de Hemedti, est accusé d’être responsable des
"atrocités systématiques commises par les FSR contre le peuple soudanais"
.
La diplomatie soudanaise a également appelé la communauté internationale à
"suivre l'exemple des États-Unis"
en imposant des sanctions similaires au groupe paramilitaire, à ses dirigeants ainsi qu'à ses soutiens financiers et logistiques.
Cette réaction fait suite à la déclaration du secrétaire d'État américain, Antony Blinken, mardi. Blinken a accusé les FSR et les milices alliées d’avoir perpétré un génocide au Soudan.
"Nous sanctionnons aujourd'hui le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohammad Hamdan Daglo Mousa, connu sous le nom de Hemedti, pour son rôle dans les atrocités systématiques commises contre le peuple soudanais"
, a-t-il annoncé.
Les sanctions américaines visent Hemedti, sept entreprises et une personne liée aux activités des FSR.
Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans un conflit meurtrier opposant l’armée régulière aux FSR. Selon les Nations unies et les autorités locales, ces combats ont causé la mort de plus de 20 000 personnes et forcé plus de 14 millions de Soudanais à fuir leurs foyers.
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