
Le président iranien, Masoud Pezeshkian, a accusé vendredi les États-Unis et Israël d’avoir causé "d’énormes dommages au régime international de non-prolifération nucléaire" en menant des frappes contre des installations nucléaires iraniennes à usage civil.
S’exprimant par visioconférence lors de la session plénière du Conseil économique suprême eurasiatique à Minsk, la capitale du Bélarus, Pezeshkian a qualifié ces attaques de "brutales" et "illégales".
Le 25 juin, le Parlement iranien a voté la suspension de la coopération avec l’AIEA. Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a précisé que cette nouvelle loi redéfinissait les modalités de collaboration avec l’agence onusienne, sans pour autant exclure toute future interaction, celle-ci devant désormais être soumise à l’approbation du Conseil suprême de sécurité nationale iranien.
L’attaque israélienne contre l’Iran a débuté le 13 juin, suivie de représailles iraniennes moins de 24 heures plus tard.
Neuf jours après le début de cette escalade, les États-Unis sont officiellement entrés dans le conflit aux côtés d’Israël, en frappant dans la nuit du 22 juin trois sites nucléaires iraniens.
En réponse, l’Iran a lancé le soir même des missiles contre la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient.
Selon les autorités américaines, ces frappes n’ont fait ni victimes ni dégâts significatifs. Peu après, l’ancien président Donald Trump a annoncé qu’un cessez-le-feu total avait été conclu entre Israël et l’Iran, entré en vigueur le 24 juin.