
Les boycotts académiques contre Israël ont triplé au cours de la dernière année, dans le contexte des deux années d’attaques et du génocide mené par Israël à Gaza, selon le quotidien israélien Haaretz.
Près d’un millier de boycotts ont été recensés à travers le monde durant cette période, menés par des universités étrangères, des associations professionnelles, des centres de recherche et des universitaires indépendants, soit trois fois plus que l’année précédente.
Le gouvernement, pour sa part, n’a pris aucune mesure concrète face à la situation, et certains experts alertent sur un risque d’effondrement de la recherche scientifique israélienne.
En réaction, l’Association des présidents d’universités israéliennes a créé un comité chargé de suivre les boycotts et d’y répondre par la voie diplomatique.
Ces actions traduisent un isolement croissant d’Israël, qui dépasse désormais le cadre académique pour toucher aussi les domaines politique, culturel et sportif, plusieurs compétitions internationales ayant vu des équipes israéliennes boycottées ou exclues.
Cet isolement découle directement des attaques israéliennes soutenues par les États-Unis depuis le 8 octobre 2023, qui ont causé en deux ans plus de 68 500 morts, 170 000 blessés, et la destruction de 90 % des infrastructures de Gaza, pour un coût matériel estimé à 70 milliards de dollars.









