
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son homologue émirati, le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, ont lancé mercredi un appel conjoint en faveur d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Arrivé tôt dans la matinée à Abou Dhabi, le président Sissi a rencontré le chef de l’État émirati pour discuter des relations bilatérales et des principales évolutions régionales.
Ils ont également insisté sur l’impératif de faire parvenir une aide humanitaire suffisante, sans entrave, à la population gazaouie, afin de répondre à la grave crise humanitaire qui sévit dans l’enclave palestinienne.
Depuis le 2 mars, Israël maintient la fermeture de tous les points de passage frontaliers, empêchant l’entrée de denrées alimentaires, de médicaments, de carburant et d’autres produits de première nécessité à destination des 2,4 millions d’habitants de Gaza.
Les deux chefs d’État ont réitéré leur engagement en faveur de la solution à deux États, qu’ils considèrent comme la seule voie vers une paix durable et une stabilité réelle au Moyen-Orient.
Leur entretien a également porté sur le renforcement des relations bilatérales, en particulier dans les domaines économique, commercial et des investissements, afin de répondre aux aspirations communes de leurs pays respectifs.
Après cette visite, le président Sissi a quitté les Émirats arabes unis, selon l’agence de presse officielle WAM.
Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive particulièrement meurtrière contre la bande de Gaza, en dépit des appels internationaux à un cessez-le-feu. Plus de 54 600 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de femmes et d’enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Parallèlement, Israël est poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), en raison de ses actions contre les civils palestiniens dans l’enclave.