
Cette opération vise à empêcher le navire de contourner le blocus maritime en vigueur sur Gaza depuis 2007. L’armée israélienne, relayant l’information, a déclaré “se préparer à différents scénarios” concernant l’arrivée du bateau.
Le Madleen, navire appartenant à la coalition Freedom Flotilla, a quitté le port de Catane, en Sicile, le 1er juin. Il transporte une douzaine de militants, dont Greta Thunberg et Rima Hassan, engagés dans une mission humanitaire symbolique.
Alors que le Madleen poursuit sa route, la communauté internationale suit l’évolution de la situation avec attention, consciente des répercussions humanitaires et diplomatiques qu’une éventuelle interception pourrait engendrer.
Situation humanitaire à Gaza
Depuis le 2 mars, Israël empêche quasiment toute entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, invoquant des raisons de sécurité. Seules quelques livraisons très limitées ont été autorisées, insuffisantes face aux besoins urgents de la population.
Depuis la reprise des combats le 18 mars 2025, les offensives israéliennes ont fait plus de 4 100 morts supplémentaires à Gaza, portant le bilan global depuis octobre 2023 à plus de 54 400 victimes palestiniennes, majoritairement des civils, dont de nombreux enfants et femmes. Bien qu’un cessez-le-feu ait été annoncé, les hostilités se poursuivent, aggravant une situation déjà dramatique.
Pour rappel, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné le 26 janvier 2024 à Israël de prévenir tout acte de génocide contre les Palestiniens et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis plusieurs mandats d’arrêt le 21 novembre 2024, notamment à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre à Gaza.