
Les habitants du village d'Aitaroun, dans le sud du Liban, brandissent des portraits du chef du Hezbollah assassiné, Hassan Nasrallah, le 27 janvier 2025.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Naïm Kassem, a annoncé ce dimanche la tenue de "funérailles populaires", le 23 février, pour l'ancien chef du parti, Hassan Nasrallah, et l'ancien président du conseil exécutif, Hachem Safieddine.
Naïm Kassem, qui s'exprimait dans un discours télévisé, a précisé que Nasrallah sera inhumé
"dans un terrain situé entre l'ancienne et la nouvelle route menant à l'aéroport"
, tandis que Hachem Safieddine reposera dans son village natal de Deir Kanoun el-Nahr, dans le caza de Tyr, au Sud-Liban.
Hassan Nasrallah a été tué le 27 septembre lors d'une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth. Hachem Safieddine, pressenti pour lui succéder, a été la cible d'une frappe aérienne massive dans la nuit du 3 au 4 octobre. Sa mort n'a été officialisée que le 23 octobre.
Kassem a, par ailleurs, exhorté l'État libanais à
"assumer ses responsabilités"
face aux violations israéliennes du cessez-le-feu du 27 novembre. Israël devait achever le retrait de son armée du Liban le 26 janvier, conformément à l'accord de cessez-le-feu, mais a refusé de le faire, repoussant l'échéance au 18 février, selon la Maison-Blanche.
"L'État libanais a accepté de proroger le délai jusqu'au 18 février. Nous considérons qu'il est responsable de faire pression (...) pour que les violations et agressions israéliennes prennent fin"
, a déclaré Naïm Kassem, lors de son discours relayé par le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.
Et d'ajouter:
"Le Hezbollah et la résistance ont patienté parce qu'ils veulent que l'État saisisse sa chance de mettre en place le cessez-le-feu. Nous savons qu'Israël viole cet accord (...) mais l'État doit assumer ses responsabilités. Nous, en tant que résistance (...) nous agirons selon notre évaluation et au moment opportun".
Depuis le 26 janvier, au moins 26 personnes ont été tuées et 221 autres blessées par des tirs israéliens alors qu'elles tentaient de regagner leurs villages dans le sud du Liban, d'après les autorités sanitaires locales.
La trêve avait mis fin aux échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, débutés en octobre 2023 après la guerre contre Gaza, avant de dégénérer en un conflit à grande échelle en septembre 2024.
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