
Lors d’une réunion à Tripoli, le Conseil présidentiel libyen, le Gouvernement d’union nationale et le Haut Conseil d’État ont annoncé jeudi la création d’une nouvelle "Haute Instance des Présidences", conçue comme un organe de coordination et la plus haute autorité souveraine du pays.
Selon un communiqué conjoint, cette instance vise à unifier les décisions nationales sur les enjeux stratégiques et à renforcer la cohérence institutionnelle.
Elle sera chargée d’élaborer une méthode commune de prise de décision et de coordonner les positions officielles sur les dossiers politiques, économiques et sécuritaires.
Les trois institutions affirment que cette initiative répond à l’urgence de la situation et traduit leur volonté de dépasser les divisions. Elles appellent les autres organes souverains à rejoindre ce processus afin de consolider la stabilité du pays et de renforcer un État uni, capable de défendre ses intérêts et ses ressources.
La Libye reste divisée entre deux gouvernements rivaux: l’exécutif nommé par la Chambre des représentants, basé à Benghazi et dirigé par Oussama Hammad, qui contrôle l’est et une grande partie du sud; et le Gouvernement d’union nationale, conduit par Abdul Hamid Dbeibah à Tripoli, qui administre l’ouest.
La Chambre des représentants n’a pas réagi immédiatement à l’annonce.









