L’Irak soutient la Syrie dans sa sécurité, sa stabilité et son unité nationale

La rédaction avec
12:4210/03/2025, lundi
AA
Le conseiller à la sécurité nationale de l'Irak, Qasim al-Araji, parle lors d'une interview avec l'AFP dans la zone verte à Bagdad le 5 mars 2025.
Crédit Photo : AHMAD AL-RUBAYE / AFP
Le conseiller à la sécurité nationale de l'Irak, Qasim al-Araji, parle lors d'une interview avec l'AFP dans la zone verte à Bagdad le 5 mars 2025.

Le conseiller à la sécurité nationale de l’Irak, Qasim al-Araji, a affirmé que son pays soutient la Syrie dans sa sécurité, sa stabilité et son unité nationale.

Ses déclarations ont été faites dimanche soir, à la suite des récents événements dans la région côtière syrienne et de la réunion des pays voisins de la Syrie à Amman, qui a réuni des représentants de la Türkiye, de la Syrie, de la Jordanie, de l’Irak et du Liban.


Lors de cette rencontre, les participants ont réaffirmé leur soutien au nouveau gouvernement syrien et ont convenu de créer une cellule opérationnelle pour lutter contre le groupe terroriste Daesh. Ils ont également condamné les attaques israéliennes contre la Syrie.


"L’unité et la stabilité de la Syrie nécessitent un discours de raison et de modération, loin de tout sectarisme et nationalisme"
, a déclaré Al-Araji sur X.

Il a souligné qu’
"une Syrie stable et réconciliée avec ses composantes est l’objectif de tout citoyen attaché à son pays et à son peuple".

Le conseiller irakien à la sécurité nationale a réaffirmé que l’Irak
"se tient aux côtés de la Syrie, pays frère, pour garantir sa sécurité, sa stabilité et son unité".

La semaine dernière, les gouvernorats côtiers syriens de Lattaquié et Tartous ont été le théâtre d’attaques coordonnées menées par des éléments restants du régime Assad. Ces assauts, les plus violents depuis la chute du régime, ont visé des patrouilles de sécurité et des points de contrôle, causant plusieurs victimes.


Depuis l’effondrement du régime en décembre, les nouvelles autorités syriennes ont lancé une initiative visant à régulariser la situation des anciens membres des forces militaires et sécuritaires du régime, à condition qu’ils déposent les armes et qu’ils ne soient pas impliqués dans des crimes de sang.


Si des dizaines de milliers d’anciens membres du régime ont accepté cette offre, certains groupes armés composés d’anciens officiers du régime, notamment dans la région côtière où se trouvaient de hauts gradés d’Assad, l’ont rejetée.


Ces groupes se sont réfugiés dans les zones montagneuses, alimentant l’instabilité et menant des attaques sporadiques contre les forces gouvernementales ces dernières semaines.


Bachar al-Assad, au pouvoir depuis près de 25 ans, a fui en Russie le 8 décembre 2024, marquant la fin du régime du parti Baas, qui dirigeait la Syrie depuis 1963.


Ahmed al-Sharaa, figure clé des forces anti-régime, a été désigné président pour une période de transition le 29 janvier.


A lire également:




#Assad regime
#Iraq
#Syria