
Les responsables de l’opposition israélienne ont déclaré mardi qu’il était temps de mettre un terme à la guerre à Gaza et de rapatrier les otages israéliens, après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.
De son côté, Yair Golan, dirigeant du Parti démocratique d’opposition et ancien chef d’état-major adjoint, a salué une “victoire sécuritaire claire” contre l’Iran, qui, selon lui, n’aurait été possible que grâce à un Israël “fort, démocratique et uni”.
Plus tôt dans la journée, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé qu’Israël avait accepté un cessez-le-feu avec l’Iran, tout en avertissant qu’une réponse “ferme” serait apportée à toute infraction.
Jusqu’à 07h50 GMT, aucune réaction officielle n’avait été enregistrée du côté iranien.
Selon les médias israéliens, avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, quatre Israéliens ont été tués et 22 autres blessés tôt mardi matin, à la suite de cinq vagues de tirs de missiles iraniens (au total 11 missiles) sur plusieurs zones du pays, en l’espace de deux heures.
Depuis le 13 juin, Israël, avec le soutien des États-Unis, a mené des frappes ciblées contre des installations nucléaires et des sites militaires iraniens, tuant notamment des hauts responsables militaires et des scientifiques. L’Iran a répliqué par des tirs de missiles balistiques et des attaques de drones sur des installations militaires et de renseignement israéliennes, faisant des victimes des deux côtés.
D’après les autorités israéliennes, 54 otages israéliens seraient toujours détenus à Gaza, dont seulement 20 seraient encore en vie. En parallèle, plus de 10 400 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, où ils font face à la torture, à la famine et au manque de soins médicaux. Plusieurs d’entre eux seraient morts selon des ONG palestiniennes et israéliennes.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène, avec l’appui des États-Unis, une offensive dans la bande de Gaza qualifiée de génocidaire par plusieurs observateurs. Celle-ci a fait plus de 187 000 victimes palestiniennes, morts et blessés confondus, majoritairement des femmes et des enfants,, ainsi que plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.